Enseignements
Racines bibliques
Qu’est-ce que la Vérité?
Eszter Orbán
Nous avons tous déjà posé cette question au moins une fois dans notre vie. Depuis la nuit des temps, l’homme cherche à trouver la réponse à cette question et à définir ce qu’est la vérité. À l’aide de toutes sortes de méthodes, de philosophies, de théologies, l’être humain tente sans cesse de comprendre et de définir la chose.
De différentes façons et sous différents aspects, les diverses religions essayent de donner une définition à cette expression.
Moi-même, en tant que juive croyant en Yéshoua HaMasshiah, je ne puis rien faire d’autre que de retourner à la source d’où proviennent toutes choses.
Bien que d’un point de vue chronologique humain, nous allons maintenant faire un bond en arrière de plusieurs millénaires dans le passé, nous devons malgré tout savoir que sans la connaissance de notre passé, il nous est impossible de comprendre notre présent et de voir notre avenir.
La notion de Vérité dans la pensée juive :
En hébreux, nous trouvons plusieurs termes qui définissent la vérité (justice) et ces termes ont eux-aussi d’autres significations. Ces mots ne sont cependant pas les synonymes les uns des autres, comme nous allons le constater dans ce qui suit…
Examinons un peu ces termes de plus près !
Emet – אמת :
Significations : vérité, solidité, fermeté, stabilité, durabilité, réalité, fidélité
Tzeddek – ץדק :
Significations : vrai, vérité, correct, juste, légitime, équitable, victoire, salut
Émouna – אמונה:
Significations : vérité, justice, droiture, franchise, fermeté, certitude, fidélité, foi, aveu, témoignage
Nous pouvons observer que bien que les significations de ces trois mots comportent à chaque fois le terme de vérité, leurs significations ultérieures leur confèrent un rôle et un fonctionnement malgré tout différent.
Si nous examinons successivement dans la Bible, quels sont les endroits où il est fait mention de la vérité et quels sont les termes (hébreux originaux) utilisés, nous pouvons réellement observer de rapports et des analogies très intéressants et profonds …
Que veulent dire ces trois termes, et comment est-ce que la communauté juive les utilise et les conçoit-elle ?
Emet
Dans la Torah, ce terme n’apparaît qu’une seule fois : lorsque nous lisons à propos des 13 caractéristiques de l’Éternel : « Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria: L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité… (en Emet) » (Exode 34,6)
Tout au long du reste de l’Ancien Testament ce terme n’apparaît pratiquement plus lorsque l’on parle de vérité !
Cela nous donne à réfléchir. Quelle peut bien en être la raison ?
Si nous vérifions les autres significations de ce mot, nous pouvons voir que cette vérité se rapporte à la Vérité Absolue, au Dieu Éternel en d’autres termes. Cette Vérité est l’Éternel Lui-même. Personne d’autre n’est autorisé à l’employer, à y toucher ou à se l’exproprier. Cette Vérité est la Réalité même, la ferme et l’inébranlable certitude.
Les Juifs connaissent l’essence et le message de ce mot. Ils savent que l’Existence n’est plus humaine, il s’agit ici de cette dimension spirituelle de la Vie et de l’Existence d’où l’homme ne peut s’approprier quoi que ce soit sans endosser la peine de mort par la même occasion. Car effectivement, le mot Emet est composé des lettres ת מ א (alef-mem-tav) duquel si l’on retire la première, la lettre א (alef), il reste מ (mem) et ת (tav), c’est-à-dire le mot met qui n’est autre que la mort.
Ceci nous rappelle également le fait que si quiconque essaye de rabaisser ce qui est spirituel au niveau humain du psychique et de l’âme, tentant de réduire ce qui est de Dieu à quelque chose de matériel et de palpable, il déforme aussitôt le divin. Il retire ainsi א (alef), puisque dans l’alphabet hébreux, א (alef) est la première lettre, celle dont la valeur est la plus petite. Si l’on retire ne serait-ce que la plus petite chose à ce qui est divin en l’utilisant à nos propres fins, Dieu révoque automatiquement son Existence qui siège en nous. Car celui qui touche à l’Existence ne peut rester en vie. Peut-être pouvons nous maintenant comprendre la raison pour laquelle le peuple d’Israël n’osait pas se présenter devant Dieu, ne serait-ce que durant l’errance dans le désert, puisqu’ils savaient qu’aucun mortel ne pourrait survivre à la rencontre avec l’Existence-même. En un mot, le corp et l’âme et tout ce qui est pécheur est incapable de comprendre l’Esprit. Pour cette raison, seul le juste est capable de se présenter devant l’Emet…
La Vérité Absolue est donc le Dieu de l’Existence. Dans cette vérité, dans cette état spirituel lorsque le temps et l’espace cessent d’exister et où l’Eternel est éternel...
J’ai plusieurs fois vu et lu que certains groupes ou communautés se prétendant être messianiques attribuent le nom d’Emet à leurs communautés ou à leurs site internet. Comme il est regrettable qu’ils ne connaissent pas la teneur spirituelle de ce mot et sa racine juive, ainsi que les conséquences d’une telle subtilisation !!!... Car nous ne pouvons désigner rien ni personne avec ce nom qui n’appartient qu’à l’Éternel Dieu seul !!!
Tzeddek
Après avoir défini l’Éternel comme étant Emet dans Exode 34,6, c’est le terme Tzeddek qui est utilisé dans le reste de la Torah pour définir le mot juste-vrai. Dans Lévitique, Nombres et Deutéronome, il est très souvent fait mention de marcher dans la justice, d’agir en vérité, de juger avec droiture, de suivre la justice, etc. À chaque fois, c’est le mot Tzeddek qui est utilisé.
Mais pourquoi ?
Si l’on regarde le mot d’un peu plus près, nous voyons qu’il s’agit dans ce cas d’une vérité plus active. C’est justement pour cette raison que le mot Tzaddik, utilisé pour qualifier le juste, celui dont les actes sont légitimes, dérive directement de ce terme de Tzeddek. Cette vérité, ce Tzeddek est d’ores et déjà la conséquence du fait que la Vérité Absolue, l’Emet à pris vie, est entré en action, est donc devenu Tzeddek en moi. Dés lors que je suis enfermée dans une enveloppe physique, dans un corp humain, et que tant que je suis ici sur terre, je ne peux pas vivre pleinement l’Emet, cet état de plénitude spirituelle, je peux et dois donc vivre dans ce Tzeddek, dans cette vérité qui est le miroir de l’Emet, c’est-à-dire le reflet du monde invisible dans le monde visible.
Dans les autres livres de l’Ancien Testament, (selon la subdivision juive les livres des Neviim = Prophètes et les K’touvim = Écrits) qu’il s’agisse des livres prophétiques, des Psaumes ou des Proverbes, c’est le terme Tzeddek qui joue le rôle de la vérité et de la justice. Ceci est tout naturel, puisque le peuple d’Israël et par leur biais l’humanité tout entière a reçu la Vérité là, sur le mont Sinaï. Il a rencontré l’Emet qui lui a fait don du Tzeddek pour qu’il vive en connaissance de la Loi et de la Vérité et pour qu’après les avoir connus, il la mette également en application ! Dans tous les livres de l’Ancien Testament, Israël, en tant que peuple mais aussi tous les individus doivent mettre le tzeddek en action, en un mot, devenir des tzaddik.
Nous pouvons donc observer que ce tzeddek, cette vérité sans les actes n’est que partielle et incomplète. Elle ne sera fonctionnelle que lorsque l’homme apprendra à la vivre. Ceci n’est cependant possible qu’à l’aide de la pratique et du respect de la Loi.
La Bible utilise souvent le terme tzeddek avec celui de mishpat qui veut dire jugement. La vérité de Dieu apparaît ici en tant que jugement, le jugement du péché, de l’insoumission et de l’illégalité, confrontant ainsi la Vérité Absolue au Mensonge absolu, la Vie à la mort, la Lumière aux ténèbres. Et dans ces cas, la vérité ou la justice est le jugement du Mal, le jugement de Satan.
Émouna
Le mot apparaît le plus souvent pour définir la foi et la fidélité. Il s’agit de la forme de vérité qui est le reflet de l’Emet et du Tzeddek sur l’homme. Il s’agit de la vérité de Dieu qui se manifeste à travers nous et qui a un double sens. D’une part, celle qui vient de Dieu et qui témoigne de sa fidélité envers nous et d’autre part, celle qui émane de nous et qui confirme Son Emet et Son Tzeddek. Bref, le témoignage de notre foi en Lui.
Il apparaît généralement dans un contexte où Dieu rend justice par amour et par sa grâce. Contrairement au Tzeddek, ce n’est pas le péché et la violation de la Loi qu’Il juge, mais ceux qui sont des Tzaddikim en les sortant du malheur, leur faisant ressentir Sa présence, Sa fidélité et Son amour envers eux. La vérité de Dieu est ici plutôt le témoignage et la confirmation de ceux qui Lui sont fidèles.
Lorsque par exemple, nous lisons chez David dans les psaumes à propos de la fidélité de Dieu envers les siens, c’est de cette vérité dont il parle, de cet Émouna. Ou bien, lorsque les prophètes demandent à Dieu de réconforter Son peuple par Sa vérité, c’est aussi l’Émouna qui est mentionné.
Et si nous regardons ces trois formes de vérité, qui n’est au fond qu’une et une seule même vérité, nous pouvons voir qu’il ne s’agit de rien d’autre que de la Sainte Trinité !
- L’Éternel, l’Emet qui est le Dieu de l’Existence, la Vérité Absolue impalpable, spirituelle et impénétrable. Il est le passé, le présent et l’avenir. Il est celui que l’œil n’a point vu, que l’oreille n’a point entendu et qui n’est point monté au cœur de l’homme et devant qui nul mortel n’est digne de se présenter. C’est Lui, dont le nom est Saint. Il est l’inexprimable.
- Yéshoua HaMasshiah est le Tzeddek qui fut envoyé dans ce monde par l’Éternel pour qu’Il se dévoile à nous en tant qu’Emet par son biais. Il nous a envoyé le Tzeddek, la Vérité, Celui qui nous rajuste, nous rectifie, nous justifie pour que nous puissions marcher dans Sa vérité et vivre ainsi nous-mêmes en tant que Tzaddikim.
Il est le Tzeddek qui va de paire avec le mishpat, le jugement, car c’est à travers Yéshoua que tous les péchés et les illégitimités qui m’éloignent de Dieu sont dévoilées.
Il est le Tzeddek qui est le Salut-même, la Victoire sur Satan et sur la mort.
- L’Esprit Saint est l’Émouna, puisque c’est Lui qui apporte le réconfort depuis le Père. C’est Lui qui nous guide durant notre vie de disciple et à travers qui nous ressentons la présence de Dieu dans la vie de tous les jours. C’est par l’Émouna que nous rendons le témoignage de Dieu et de son amour.
Loi et justice (vérité)
Ces deux termes sont également inséparables et se complètent l’un l’autre.
Il est intéressant de voir à quel point la trinité apparaît aussi au niveau de la Loi. L’hébreux utilise également plusieurs mots pour Loi et la même affirmation peut être faite ici que celle concernant la définition du juste/vrai : ces expressions ne sont pas non plus des synonymes. Ils ont une signification chaque fois différente. Regardons-les eux aussi d’un peu plus près !
Torah – תורה :
Significations : doctrine, enseignement, éducation, loi, ordonnance
Houcca – חוקה :
Significations : loi, décret, ordre, mode de vie, coutume, limite
Mitzva – מיצבה :
Significations : commandement divin, chacune des lois-commandement, injonction, donner comme mission…
Ici aussi nous pouvons remarquer que, bien que les trois significations contiennent le mot Loi, les significations ultérieures leur octroient malgré tout des sens différents.
Torah :
Pour les juifs, ce terme définit les 5 livres de Moïse, les cinq livres du pentateuque. Cet enseignement que Dieu donna au peuple d’Israël sur le mont Sinaï. Il apparaît comme terme générique et veut dire Enseignement en soi. Cet enseignement quant à lui éduque et ordonne.
Houcca :
La loi apparaît ici déjà en tant qu’ordonnance. En d’autres termes, tout ce qui a été écrit doit arriver, doit prendre vie et s’accomplir. La houcca montre et explique la signification d’une loi donnée, comment la vivre et la respecter.
Mitzva :
Lorsque la loi en lettres devient loi en actes ; lorsque la loi se transforme en commandement : Fais-le !
Quel rapport avec la triple essence du mot justice – vérité ?
La Sainte Trinité !
Puisque la Loi, l’enseignement est l’Éternel même.
La Houcca est l’ordonnance qui me donne des explications concrètes afin de comprendre l’Enseignement, Yéshoua HaMasshiah. Car c’est par Yéshoua que je suis capable d’être en relation avec le Père ; c’est lui qui accompli la loi, la Torah et me rend compréhensible tout ce qui m’était flou jusque-là. C’est Lui qui, tout au long du processus de la sanctification, me dévoile mes propres limites et remet de l’ordre en esprit dans mon âme et esprit, dans mes pensées, mes sentiments et dans mon corps. C’est Lui qui donne vie à la Torah en moi.
La Mitzva pour sa part n’est autre que le Saint Esprit par la conduite duquel, tout ce processus se concrétise et devient témoignage également dans le monde visible. Une vie qui témoigne de Dieu n’est autre que la mitzva vécue au quotidien ainsi que la conduite constante du Saint Esprit, lorsque la lettre prend non seulement vie en moi, mais passe également à l’acte dans ma vie.
Nous pouvons déclarer à partir d’ici que la loi et la vérité ne sont autres que la Sainte Trinité qui n’est qu’Un, mais chacun ayant des propriétés et un travail différents.
L’Éternel qui est l’Existence Absolue, l’Emet est l’Enseignement même qui régit ce monde. C’est Lui qui nous a donné Yéshoua HaMasshiah, le Tzeddek et Houcca pour que nous comprenions et vivions véritablement la Torah de Dieu et son Emet, en un mot : sa loi et sa vérité. Et le Saint Esprit, l’Émouna, la Mitzva qui rend visible toutes choses en nous aux yeux de notre prochain et du monde.
Vérité et justice dans le Nouveau Testament :
Il est intéressant d’observer comment ces termes apparaissent-ils dans le Nouveau Testament.
Si nous examinons les évangiles, Matthieu, Marc et Luc utilisent toujours tzeddek. Lorsqu’ils rapportent les enseignements, les guérisons, les miracles, la mort et la résurrection de Yéshoua et que dans le texte il est fait mention de la vérité ou de la justice, c’est à chaque fois le mot tzeddek qui est employé.
Dans l’évangile selon Jean cependant, la situation est toute autre. Ici, nous ne rencontrons jamais le mot tzeddek. Lui, lorsqu’il parle de vérité et de justice, il utilise toujours emet.
Et ici, nous devons une fois de plus nous arrêter et réfléchir un instant et nous demander : Pourquoi ?
Les trois premiers évangiles nous présentent Yéshoua principalement en tant que Tzaddik de façon à mettre l’accent sur le fait que durant sa vie terrestre, Il fut celui envoyé par Dieu dans le monde pour juger et délivrer le peuple d’Israël ainsi que l’humanité toute entière de leurs péchés. Et que c’est aussi à travers Lui que le monde peut connaître Dieu, l’Emet. Il est le Tzaddik, celui qui apporte le Salut, c’est Lui qui a vaincu le Mensonge par Sa Vérité et la Mort par Sa Vie.
Jean n’écrit cependant plus dans le même style que les autres évangiles lorsqu’il parle de Yéshoua. Pour lui, ce n’est pas prouver le caractère de Tzaddik de Yéshoua qui est important mais Le présenter plutôt en tant que Emet, que Roi Messie qui est l’égal de l’Éternel, qui ne fait qu’Un avec la Vérité Absolue avec le Dieu de l’Existence. Jean ne parle plus du Sauveur mais du Roi qui est identique à l’Emet. Il parle de Celui qui était depuis le crépuscule des temps et qui sera toujours un avec Lui. Pour Jean, ce n’est plus la personne du Sauveur qui est essentiel mais bien celle du Roi Oint qui règne. Chez Jean, le temps s’arrête et on y parle de cet état spirituel originel, de cette dimension spirituelle qui nous attends nous aussi à l’issue de notre passage sur la terre.
Si nous regardons la suite du Nouveau Testament, depuis les Actes des apôtres et à travers les épîtres, ni Paul ni Pierre ni Jean ni Jaques n’utilisent plus le mot Emet pour définir Yéshoua, mais parlent à nouveaux de Tzaddik.
Emet n’est utilisé pour désigner Yéshoua que dans l’évangile de Jean. La raison est par ailleurs compréhensible, mais pourquoi ?
Jean commence son évangile par ces mots : « le Verbe c’est fait chair… ». En d’autres termes, l’Emet est devenu Tzeddek ! Dieu s’est donné Lui-même en Yéshoua, Il a donné l’Emet en tant que Tzeddek au monde pour que par l’Esprit Saint, par l’Émouna, nous Le reconnaissions. Pour reconnaître l’Unique dans cette Trinité.
De cette manière, il n’était plus nécessaire par la suite de prouver que la Trinité est Un, que la Sainte Trinité est indivisible ni dans les Actes ni dans aucun épître ! Puisqu’ils le comprenaient, le voyaient et vivaient dans la Sainte Trinité au quotidien. Le Royaume de Dieu et son fonctionnement n’étaient plus une question pour eux. La preuve avait déjà été faite qu’Il était le Messie et que l’Emet ne faisait qu’un avec le Tzeddek.
Qu’il s’agisse de Paul ou des autres auteurs d’épîtres, le terme de vérité et de justice reviennent à nouveau en alternant, tantôt Tzeddek tantôt Emet, mais toujours suivis et complétés par Émouna. En un mot, l’Éternel et Yéshoua apparaissent successivement, mais à chaque fois accompagnés par l’Esprit Saint.
Le terme d’Emet est généralement utilisé lorsqu’il est question de création, de nouvelle créature, de naissance ou de naissance à nouveau. Le Tzeddek quant à lui, désigne la purification, la rédemption. Tandis que Émouna, l’Esprit Saint est toujours présent qu’il soit fait mention de l’une ou de l’autre expression.
Qu’est-ce donc que la vérité ?
Nous avons pu voir que la trinité des mots Emet - Tzeddek - Émouna apparaît alternativement tout au long de la Bible. Cependant, cette brève esquisse du sujet serait bien trop courte pour analyser tous les versets des Écritures Saintes qui sont porteurs davantage de messages si l’on connaît le fond de ces expressions, faisant par la sorte dissoudre les lacunes des différentes traductions ou simplement les malentendus provenant du manque de connaissances de la pensée juive de la part des traducteurs. Que cet enseignement soit une introduction à nos lectures ultérieures des versets de la Bible dans lesquels la méconnaissance ou la mauvaise utilisation des mots loi, vérité, justice et justification peut engendrer bon nombre de conflits.
Puisse cet écrit être une introduction également en vue de toujours reconnaître et trouver la juste voie et la vérité dans les dédales de notre vie quotidienne, pour que l’Émouna, le Saint Esprit soit toujours présent avec nous, Lui qui nous fortifie dans nos pas et qui nous fait ressentir la présence et la fidélité de Dieu envers nous. Que le Tzeddek soit Lui aussi toujours là : Yéshoua HaMasshiah qui par Sa Vie anime la Vérité et la Justice en nous et la met en pratique et qui, jours après jours, nous porte plus près du Père, de l’Emet, du Dieu Éternel…
2008-09-05
Traduit du hongrois par Richard (Zeev Shlomo)
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